BLOG PHOTO BLOG

Je vous invite ici même à suivre mon blog de voyage. Coups de coeur et coups de gueule. Impressions. N'hésitez pas à laisser vos commentaire. I invite you here to follow my travel blog. What I like or dislike. Impressions. Feel free to leave your comments.

 

MAIS OU SUIS-JE ?

Trois jours que je suis en vadrouille à travers l’Europe, celle qui va de l’Atlantique à l’Oural, pour me rendre en Russie. Trois jours de lecture des aventures de Paul-Emile Victor, que j’ai dévorées. Eh oui, même si j’ai quitté le grand nord, j’y reste attaché littérairement.

Hors du temps, hors de tout, hors de rien. Je ne sais plus dans quel sens tourne l’horloge. Pourtant, il n’y a qu’une heure de décalage horaire avec Tromsø que j’ai quitté samedi après-midi.

En me posant en Russie, j’essaye de me réciter tous les noms de villes que j’ai déjà visitées: Moscou bien sûr, mais aussi Saint-Petersbourg, Kazan, Tyumen, Cheliabinsk, Sochi… Je pense aussi à ces autres cités que je n’ai pas encore vues mais dont les noms sont évocateurs pour l’amoureux de grandes aventures que je suis: Novossibirsk, Vladivostok, Ekaterinburg… et j’en oublie.

Si certains lieux font rêver, d’autres peuvent faire peur ou inquiéter. Mais s’il est une ville dont je n’ai jamais entendu parler, c’est bien celle de Makhachkala où je me trouve à présent. J’ai d’ailleurs toujours du mal à en retenir le nom et encore plus de difficultés à l’orthographier correctement. J’aime cette passion de la découverte qui m’entraine dans des lieux improbables et qui pourtant méritent amplement le détour.

Trois jours et quatre vols plus tard, je suis donc arrivé dans le Caucase russe, aux confins sud du pays, dans la petite république du Daghestan.

Comme je ne connaissais pas avant de venir, je veux me laisser surprendre. A quatre heures du matin, cela commence bien, lorsque le soleil fait déjà son apparition théâtrale au dessus de la Mer Caspienne au bord de laquelle se trouve mon hôtel. En fin de journée, je serais encore là pour suivre la course de notre étoile qui s’en va mourir dans les montagnes du Caucase en berçant Makhachkala - retenez bien ce nom - de ses derniers rayons bienfaiteurs.

 

But where am I?

It’s been three days that I am wandering through Europe, the one that goes from the Atlantic to the Urals, to go to Russia. Three days of reading the adventures of Paul-Emile Victor, which I devoured… the adventures… not PEV. And you are right to think that even though I have left the great north, I remain literally attached to it.

Out of time, out of everything, out of nothing. I do not know in what direction the clock is turning. Yet there is only one hour time difference with Tromsø that I left Saturday afternoon.

When I landed in Russia, I was trying to recite to myself all the names of the cities I have already visited: Moscow of course, but also St. Petersburg, Kazan, Tyumen, Chelyabinsk, Sochi ... I was also thinking of the other cities I have not yet seen but whose names are evocative for the great adventure lover that I am: Novosibirsk, Vladivostok, Ekaterinburg…

If some places make you dream, others can frighten or make you worry. But if there is a city I have never heard of, it is the city of Makhachkala where I am now. I still find it hard to remember the name and even more difficult to spell it correctly. I love this passion of discovery that leads me to unlikely places and yet that deserve the detour.

Thus three days and four flights later, I am now in the Russian Caucasus, on the southern border of the country, in the small republic of Dagestan.

As I did not know the place before coming, I want to be surprised. At four o'clock in the morning, the sun was already making its theatrical appearance over the Caspian Sea, on the edge of which my hotel is built. At the end of the day, I was still there to follow the race of our star who was going to die in the mountains of the Caucasus over Makhachkala. Please remember this name.